N’gon

La Lune en kiyansi

C’est un spectacle de contes africains, un miroir de la société pour mieux comprendre le « vivre ensemble » et permettre à chacun – adulte ou enfant – de trouver sa place. Ce voyage initiatique au cœur des contes et légendes d’Afrique souligne les mentalités, révèle les croyances, tout en véhiculant les valeurs ancestrales de la société traditionnelle.

Infos :

Choix des contes et interprétation : Robbas BIASSI-BIASSI

Mise en espace et scénographie : Philippe ZARCH

Création Lumière: Serge LATTANZI

Âge : à partir de 4 ans

Durée : version courte : 35 mn pour les scolaires les plus jeunes.

Version longue : 60 mn pour les scolaires les plus grands et les tout public.

 

 

DES INDICES :

– Des poèmes de Léopold Sedar Senghor comme « Femmes noires », « Masques », « Tu parles »…

– Des contes africains par exemple  « Pierre à Barbe », « Le Grand Génie », « Les Trois Fils »…

–  Des instruments traditionnels de l’Afrique de l’ouest et du bassin du Congo : La sanza ou piano à pouces ; le tambour d’eau ; le n’goni, instrument à cordes ; le nbonda, tambour à peau…

 

« Kassak » veut dire « Jeu », en langue kiyansi (Centre du Congo) : jeu de société, jeu de mots, jeu pour rire…

Au cours du périple, les jeunes voyageurs découvriront :

Comment, en voulant utiliser la célèbre « pierre à barbe » pour tuer SIMBILIKI (le lièvre) et faire un bon repas, la cruelle et puissante hyène se prend elle-même à son propre piège.

Si SIMBILIKI réussit à obtenir du grand génie de la brousse l’augmentation de la puissance de son intelligence afin de devenir le plus malin et le plus intelligent des animaux de la forêt.

Pourquoi le singe, autrefois si sérieux, ne cesse jamais à présent de grimacer et de faire rire, même quand il veut être sérieux.

Qui des trois fils héritera du vieil homme ? L’argent fait-il tout ? Et est-il vrai que la charité, la bonté, la gentillesse apportent vraiment le bonheur ?

Comment SIMBILIKI, lui si petit et si faible, s’amuse à narguer depuis la nuit des temps N’GUMBU – l’hippopotame et N’ZOKU – l’éléphant.

Triomphe des petits et des faibles…

Car comme il est dit certains soirs sous l’arbre à palabres :
« Les fesses courent un grand danger tant qu’un scorpion reste dans la culotte, si bouffante soit-elle. »